Qui d’entre vous a déjà assisté à une vente aux enchères ? Derrière le petit pupitre, il y a toujours une personne qui dirige les ventes et gère l’ambiance dans la salle des ventes, c’est ce qu’on appelle un commissaire-priseur. Quels critères faut-il pour devenir commissaire-priseur ?
Qu’est-ce que le métier de commissaire-priseur ?
Oui, être commissaire-priseur, c’est avant tout un métier. Pour l’exercer, la connaissance de l’objet à vendre est indispensable. Par pure logique, un client n’irait pas confier la vente de tableaux d’exposition de valeur à un novice qui apprend juste la profession. Un commissaire-priseur se voit chargé de plusieurs missions au cours d’une vente aux enchères. Il sera le principal responsable du bon déroulement de la vente : trouver un local, bien décrire de manière explicite les objets mis en vente, et bien évidemment procéder à une analyse détaillée et expertise en vue de définir la valeur du bien.
Quelles études faut-il faire pour devenir commissaire-priseur ?
Un commissaire-priseur doit disposer d’un diplôme de licence d’histoire et avoir suivi une étude de droit, par exemple deux années de droit en faculté. Il sera par la suite obligé de passer l’examen pour devenir commissaire-priseur, suivi de deux années de stage et formation pour devenir un commissaire-priseur judiciaire. Seule la Chambre Nationale des Commissaires-Priseurs Judiciaire ou CNCPJ est apte à fixer les conditions de stage de la personne reçu à l’examen. La rémunération quant à elle peut aller jusqu’à une centaine de milliers d’euros.
Un métier passionnant, mais qui demande de nombreux talents et un diplôme reconnu par l’état. En plus, de la rémunération c’est une profession avec possibilité d’évolution de carrière.